D’un Z qui veut dire traaavail…

Joie, liesse, bonheur, hosanna au plus haut des cieux : je suis rentrée à Shanghai car j’ai enfin eu mon visa Z !

Une fois ce bref moment de jouissance passé, j’ai bien regardé mon visa sous toutes les coutures et je me suis tout de même dit : tout ça pour ça. Un aller-retour en avion, quatre nuits d’hôtel (tarif hongkongais, format de poche et décoration de maison close inclus), des jours d’angoisse et 200 HK $ (environ 20 €) de frais de visa pour pouvoir enfin contempler un visa Z collé sur la page dix de mon passeport. Un visa valable pour une seule entrée sur le territoire chinois et pour une durée de zéro jour (et même de triple zéro jour pour être bien sûr). Pourquoi n’est-il pas indiqué comme étant valable durant les trente jours qui nous sont accordés pour faire notre demande de residence permit ? Parce queeeeeeeeeeeee me souffle l’ami Orangina Rouge à l’oreille. Donc non seulement j’ai fait tout ça pour avoir un visa valable zéro jour, mais en plus le préposé de l’immigration me l’a barré d’un trait à peine avais-je posé un orteil en Chine. Un visa tout neuf que je n’ai eu le loisir de regarder que quelques heures. Je proteste votre honneur !

Et maintenant retour à la case départ, je ne touche pas 20 000 yuans et c’est reparti pour un petit tour de réjouissances sino-administratives : nouvelle visite médicale (juste au cas où j’aurais sournoisement profité des six derniers mois pour contracter une belle maladie contagieuse ou une malformation rénale) et petit tour avec un accompagnateur chinois dans l’antenne locale du ministère de l’Intérieur. Et avec tout ça normalement je gagne le droit d’être tranquille jusqu’à l’année prochaine. Vivement cette étape pour pouvoir oublier pendant 12 mois (mettons 11) tous ces alambiqués et tortueux processus de régularisation administrative (croisons les doigts : en théorie le renouvellement est censé être plus simple). En tout cas lorsque la République Populaire de Chine reçoit des demandes de naturalisation je suis sûre que c’est de la part de personnes ayant une motivation à toute épreuve…

Me voici donc officiellement travailleuse en Chine : fini la belle vie de touriste, il est temps de passer aux choses sérieuses ! Et comme ici aussi tout finit toujours par des chansons, chantez avec moi l’hymne du jour :

ViZZZZa, viZZZZa, renard rusé qui fait saaaaaa loi, viZZZZa, viZZZZa, vainqueur tu l’es à chaaaaaa-que fois… ViZZZZaaaaaa, viZZZZaaaaaa, viZZZZaaaaaaa !

 

VisaZ

 

7 Comments

  1. félicitations, merci pour tous tes reportages et j’espère que tes Beautés t’ont fait la fête pour ton retour
    bisous à vous 4

  2. Bravo, ma belle ! Cela prouve bien que la pugnacité paie, non mais !!!!!!!!
    Maintenant tu peux continuer à travailler en toute légalité !
    Tu dois avoir tes 3 chéris au moins à tes pieds ou en pâmoison, après cette absence …
    J’ai vérifié dans mes photos e HK en 1983 : d’abord vous êtes choupinettes mes filles et nous les parents sommes trè jeunes ! mais à part cela, je n’ai pas trouvé de Bouddha en construction …. mais où était-ce donc !!!

  3. Quand je pense que j’ai dû rentrer en France ! Moi on m’a dit que non c’était pas possible de changer mon visa à Hong Kong qu’il fallait que je revienne en France absolument…Et je suis encore la à attendre mon Alien Employment Licence…Je suis pas sortie !!

    • Pour être honnête, ces histoires de visas sont sujets à fluctuations : un coup on peut le faire à HK, un coup on ne peut plus, ça dépend des périodes, c’est le gouvernement qui décide en fonction de l’humeur et du sens du vent. Mais en tout état de cause ce n’est pas la peine (du tout) d’y aller si vous n’avez même pas votre alien employment licence : ça coûte infiniment moins cher de l’attendre en France !

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